Un texte honteux que nous allons combattre
Date : mercredi 27 mars 2013 @ 17:02:10 :: Sujet : News générales
UN TEXTE HONTEUX QUE NOUS ALLONS COMBATTRE
Pas question de se laisser faire et d’accepter le texte adopté lundi 25 mars par les députés qui officialise la mise en vente pure et simple notre profession.
C’est une spoliation professionnelle orchestrée par le lobby de certains syndicats et du COFRAC.
C’est inadmissible.
Nous allons agir par tous les moyens, et commencer d’abord par la commission mixte paritaire en demandant de revenir sur l’accréditation et de maintenir des contrats de collaboration.
Nous allons profiter du délai (1 à 3 mois) avant la promulgation de la loi afin de mettre en place des recours politiques et actions auprès de l’opinion pour faire pression sur ces derniers.
Nous agirons également sur les décrets d’application, sésames de toute réforme.
Nous vous demandons d’alerter l’opinion publique sur le risque sanitaire induit par cette réforme qui produit des réseaux de laboratoires vides mettant gravement en danger la santé du patient par des résultats trop tardifs ou faux, à cause de la dégradation des prélèvements dans le transport.
Nous allons pouvoir combattre ce texte de plusieurs façons :
- D’abord parce que nous avons réussi à faire passer dans l’opinion publique le danger qu’il représente et qui fait pression sur les politiques.
- Ensuite, par ce que les décideurs réalisent enfin que l’ excès de normes s’avère destructeur pour l’emploi et l’économie, pour aboutir en plus à une baisse de la qualité censée pourtant s’améliorer.
- Enfin parce que la situation cataclysmique actuelle va provoquer des bouleversements qui ne permettront pas d’appliquer cette réforme, et obligatoirement amèneront à sa remise en question.
Nous vous demandons de rester zen, de ne pas vous désarmer, de continuer à faire signer la pétition sur le site www.touchepasamonlabo.com, et à informer vos patients pour développer l’impact d’une inquiétude légitime sur cette réforme.
Continuez également à alerter l’opinion via les réseaux sociaux (facebook/twitter).
Surtout nous vous demandons de bien réfléchir aux conséquences d’une adhésion précipitée à ce texte, attendez de voir, et surtout continuez d’agir avec la même pugnacité que celle des politiques contre notre profession…
Patrick LEPREUX
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