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Là, point d'indignation sur leurs revenus et on parle même de d'augmenter les buralistes
 |  Auteur: admin
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 Le lobby du tabac sait faire un tabac en se servant des buralistes 

Le JDD a pu consulter le classement des cinquante plus gros buralistes de France. Des revenus dignes des grands patrons.

C'est un tabou dans la profession. Sur chaque paquet de cigarettes vendu, les buralistes perçoivent une rémunération nette de 6,85% du prix de vente. Plus ils vendent, plus ils gagnent. Depuis toujours, leur confédération brandit en étendard les petits bureaux de tabac, souvent en zone rurale, parfois derniers commerces de proximité des villages désertés. Ceux-là représentent la moitié des 26.000 buralistes de France. Jamais démarchés par les fabricants de tabac car ils ne vendent pas assez. Ils sont en Ariège, en Auvergne, dans les Ardennes ou à la frontière belge où ils souffrent du commerce frontalier. Ils gagnent entre 18.000 et 40.000 euros par an. Des recettes sur lesquelles ils doivent retrancher leur loyer, leur salaire et leurs charges. Au bout du compte, des petits salaires pour la plupart.

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Aux antipodes de ces buralistes des champs, leurs collègues des villes s'en sortent bien, voire très bien. Le JDD s'est procuré la liste des 50 plus gros buralistes de France, réalisée à partir de chiffres collectés par le secteur. L'élite de la profession gagne à elle seule plus de 16 millions d'euros par an et vend pour 240 millions d'euros de cigarettes. Le leader, un parisien proche de Roland-Garros et du Parc des Princes vend pour 8 millions d'euros de cigarettes et touche 545.000 euros de rémunération annuelle. "À Paris, leur loyer est cher et ils ont plus d'employés", défend le patron de la Confédération des buralistes Pascal Montredon, toujours mal à l'aise avec ces "riches buralistes". C'est aussi l'argument de Cyrille Geiger, jusqu'à récemment administrateur du syndicat et défenseur des petits commerçants. Son point de vente, proche des Champs-Élysées, lui rapporte près de 300.000 euros par an. Il est le seul à répondre. "J'ai beaucoup investi dans une grosse entreprise et je travaille pour la rendre performante en créant des emplois", livre-t-il, ne souhaitant pas "collaborer à une enquête à charge".

La civette la plus rentable est place de Clichy à Paris

Souvent, ces bureaux de tabac ne sont tenus que par deux ou trois personnes. Les autres employés sont dédiés au restaurant attenant. Et ils sont ouverts tous les jours jusque tard le soir. C'est le cas du troisième de ce classement, bien connu des Parisiens, situé place de Clichy. Dans sa petite "civette" de 15 m2, il vend pour 6,8 millions d'euros de cigarettes dont il retire 464.000 euros. Peu de place, peu de loyer et peu de personnel, c'est la plus rentable de France.

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Mais nombre d'entre eux sont aussi présents dans le Sud-Est. Un buraliste de Porto-Vecchio enregistre ainsi le record des ventes en France, avec 1,22 million de paquets. Il bénéficie de prix 25% moins chers en Corse (les taxes sur le tabac sont plafonnées à 66%) ce qui provoque l'achat massif des vacanciers et les trafics avec le continent. La région profite surtout d'une surpopulation en été. Le mieux loti en la matière reste un débitant de Saint-Tropez (41e) qui vend un demi-million de paquets et gagne 281.000 euros en quelques mois.

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Posté le:Lundi 20 juillet 2015 @ 12:14:37       Page Spéciale pour impression Envoyer cet Article à un ami     Précédent |  Suivant

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