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Soirée verte des Pharmaciens à quand la soirée rouge? ( Le moniteur des Pharmacies)
 |  Auteur: admin
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« Soirée verte » : mission accomplie !
La « Soirée verte » menée ce lundi 1er septembre dans toute la France a mobilisé des pharmaciens qui ont joué le jeu en laissant leur croix allumée ou répandant de la fluorescéine dans les fontaines et cours d'eau. Reportage de nuit, avec les « activistes »
parisiens.

Le vert comme fil rouge de l’action menée ce lundi 1erseptembre par « Ma pharmacie ne fermera pas » et les Pigeons Pharmaciens pour dénoncer l’attaque du modèle officinal par le gouvernement.

Du vert aux croix des pharmacies restées allumées toute la nuit dans les villes et villages de France. Du vert, comme celui de l’eau des fontaines, bassins, rivières, bras de mer, dans lesquels des pharmaciens ont déversé quelques grammes de fluorescéine, dès la fin d’après-midi et plus encore après 20 heures.

Rapidement, des photos de la nappe fluorescente se répandant dans l’eau ont afflué sur les réseaux sociauxFacebook et Twitter, attestant de la mobilisation de la profession. Ce fut le cas à Aix-en-Provence, Avignon, Marseille, Montpellier, Charleville-Mézières…

A Paris, les pharmaciens se sont répartis la tâche pour tacher de vert la Seine et les fontaines de la capitale. Cette véritable opération commando a vu une cinquantaine de personnes se rendre sur les ponts de Bercy, d’Austerlitz ou encore du Pont-Neuf. Pendant que des étudiants « prennent en charge » la fontaine de la place Saint-Michel ou de la République, une grappe de pharmaciens activistes se retrouvent comme convenu à la Concorde aux alentours de 21 heures. Eparpillés, se faisant passer pour des touristes, ils craignent une intervention policière les empêchant d’opérer. L'équipe ne se rassemblera qu’au moment de disperser la fluorescéine dans la majestueuse fontaine plantée au centre de la place. Le top départ est donné lorsqu’elle est rejointe par une vingtaine d’étudiants et de jeunes adjoints, pour la plupart avertis de l’opération quelques heures plus tôt via les réseaux sociaux.

 

C’est le cas de Clémence, en fin d’études. « Une intervention de la police, cela aurait permis de faire un peu plus de bruit », estime t-elle. Pour Sarah, adjointe de 26 ans, « la veille de la rentrée scolaire, cela n’est peut être pas bien choisi. Ma titulaire est très remontée. Un dimanche, elle serait venue. Et puis un après-midi, cela aurait certainement eu plus d’impact au niveau des médias. »

Rapidement, la discussion s’engage sur le fond. Manon, diplômée de 28 ans, s’insurge : « moi, je ne comprends pas l’argument du prix. C’est le même dans toutes les pharmacies pour des médicaments incontournables comme Doliprane ou Spasfon. »Pour Christophe, 26 ans, « il y a eu un âge d’or que nous ne connaîtrons pas. Et aujourd’hui, on en demande beaucoup plus aux jeunes pharmaciens. » Il ne comprend pas que les officinaux soient attaqués, « alors que nous ne sommes pas rémunérés pour notre conseil. » A ses côtés, Sarah le relance sur la qualité du service en pharmacie, parfois contestée. « Moi, je répète la posologie même si je me fais envoyer bouler. Et souvent, vendre un médicament sans donner de conseils, cela passe très mal.»

Pas le temps de discuter plus longtemps. La fontaine luit et il faut passer à la suivante. Direction le Trocadéro. En s’engouffrant dans le métro, la conversation s’engage entre Nathalie, Solène et la mère d’une préparatrice qui mène les opérations. Elle travaille depuis 25 ans pour un grand groupe de distribution. « Leclerc est connu dans le secteur pour être très offensif. Personnellement, je n’irai pas acheter mes médicaments en GMS. Je n’y vais même pas pour acheter un ordinateur, parce j’ai toujours des questions à poser à un spécialiste ».

Un peu plus tôt dans la soirée, Nathalie a grimpé dans la fontaine du Châtelet, pieds nus dans l’eau froide, pour disperser la fluorescéine au niveau de l’arrivée d’eau. « Aujourd’hui, il y a déjà de nombreux accidents avec les médicaments. S’ils passent en grande distribution, cela serait 10 ou 100 fois pire ! », s’inquiète-t-elle. Encore étudiante - elle est en 3e année - Solène travaille deux jours par mois en officine. « J’aime le comptoir. Mais si la loi passe, cela ne sera plus la même chose, je me demande si je vais pas m’orienter vers l’industrie. Si le médicament le plus vendu aujourd’hui, le paracétamol, file en GMS, cela peut vraiment plomber l’économie des officines. »

Arrivée du groupe au Trocadéro. Les vastes fontaines, pour lesquels cinq pots de fluorescéine étaient prévus, ont été mises à l’arrêt. « C’était pareil à la Pyramide du Louvre, devant l’Hôtel de ville ou au Rond-point des Champs-Elysées, pointe une organisatrice. Mais de manière générale, la Préfecture de police, que nous avions prévenue, ne nous a pas posé de problème ». Tout en passant des coups de fils et envoyant des photos sur les réseaux sociaux, celle-ci tire un premier bilan de la soirée : la moitié des officines parisiennes auraient laissé leur croix allumée. Au niveau national, l’opération aurait mobilisé près de 2000 pharmaciens, étudiants et sympathisants. « Nous irons plus loin pour nous faire entendre du grand public, si nous ne sommes pas entendu du gouvernement », promet l’organisatrice.

 

 

 



Posté le:Mercredi 03 septembre 2014 @ 10:06:04       Page Spéciale pour impression Envoyer cet Article à un ami     Précédent |  Suivant

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