Comité de salut public pour sauver la biologie, face aux manipulations du COFRAC et de certains syndicats| Auteur: admin
Les groupes financiers sont déçus par la réforme de la biologie qui ne leur apporte pas la rentabilité souhaitée, et cherchent à diminuer les frais de fonctionnement comme ceux des salaires des biologistes. Pour y arriver, Ils agissent par COFRAC et syndicats hospitaliers interposés , afin d' imaginer tous les prétextes normatifs possibles:
Ils essaient de dissimuler cette intention en valorisant l'obligation de permanence 7/7 jours et 24 h /24 h, poussant par la même occasion dans le sens le plus industriel et donc le plus rentable possible.
Devant cette démarche imprégnée de la plus grande vénalité, nous réagissons par cet appel à tous les biologistes et alertons tout le corps médical devant le grand danger sanitaire d'une telle transformation. D'un point de vue pratique, nous demandons aux biologistes de ne signer la convention avec le COFRAC prévue par la loi, ni d'accepter ses audits lourdement facturés d'autant plus que les décrêts d'application de la réforme de la biologie ne sont pas parus.
Voici le texte
Debout ! Tout ce que nous avons prédit, arrive…
Notre avenir et celui des jeunes est gravement hypothéqué par une réforme initiée par un réseau privé influent, qui ne vise à rien d’autre que de nous spolier au plus vite de notre outil de travail et de notre indépendance : vendre, devenir salarié, voilà ce qui nous reste. J’appelle à la création d’un comité de salut public de notre profession devant ce qui se passe grâce à l’union de tous. Nous demandons aux biologistes de surseoir à la signature d’une convention avec le COFRAC et de refuser tout audit, devant ce qui se trame en douce. Nous demandons que cette réforme soit reconsidérée, devant les abus de pouvoir pratiqués en son nom par le COFRAC et sa courroie de transmission syndicale, pour imaginer tous les prétextes normatifs qui permettront d’achever notre profession. Nous relayons médiatiquement cette action et dénonçons une fois de plus cette réforme auprès des politiques. Patrick LEPREUX
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