Sondage
Covid :êtes vous d'accord pour vacciner les patients?
 OUI
 NON
 NE SAIT PAS

  Results, Résultats

  • Votes : 50
  • Commentaire(s) : 0
Votre compte
Bonjour, Anonyme
Pseudo :
Mot de Passe:
PerduInscription
En direct










Lettre d'information


Votre adresse E-mail



Recevez par mail les nouveautés du site.

Le danger de la réforme de la biologie sur les résultats de bactériologie
 |  Auteur: admin
Rechercher dans News générales

Voici le témoignage d'un confrère travaillant sur un plateau technique n'ayant pu conserver son propre laboratoire.

 

         La pratique des analyses de biologie médicale en France était, jusqu’il y a peu, une exception au regard des pays voisins ; il semble qu’il n’était pas bon qu’elle le restât.

 

         Sous l’effet de l’adoption le 14 Mai dernier de l’Ordonnance 2010-49 (Réforme de la Biologie Médicale), on assiste désormais à l’industrialisation et à la massification de la gestion des analyses des prélèvements humains, sur des plateaux techniques totalement robotisés et automatisés ; les résultats sont a priori garantis par l’accréditation obligatoire du laboratoire par le COFRAC.

 

         Nonobstant, dans ce processus, la production des résultats se trouve évidemment totalement déconnectée du contexte clinique du patient.

 

         Dans le domaine de l’analyse microbiologique, la massification et l’automatisation du traitement des prélèvements pourrait aboutir à des effets délétères en terme de prescription et de consommation inadéquate d’antibiotiques, principale cause de l’explosion des résistances bactériennes. Le traitement de masse des analyses bactériologiques génère une abondance d’identifications bactériennes et d’antibiogrammes dont le Biologiste, obligé de gérer plusieurs centaines de prélèvements quotidiens, ne peut plus garantir absolument la pertinence.

 

         Le rôle essentiel du Biologiste dans la lutte contre l’inflation des résistances bactériennes est de rendre au Clinicien un résultat en accord avec la réalité de l’état pathologique du patient, ce qui nécessite de connaître le contexte clinique et les conditions exactes du prélèvement, sans intermédiaires plus ou moins qualifiés ni questionnaires pré-établis.

 

         Cela est absolument irréalisable sur les grands plateaux robotisés de Microbiologie que l’on voit apparaître, et qui ne sont à la pointe du progrès que pour constater la montée du péril des résistances bactériennes et non pour la prévenir !

 

         



Posté le:Dimanche 03 novembre 2013 @ 20:18:54       Page Spéciale pour impression Envoyer cet Article à un ami     Précédent |  Suivant

Temps : 0.4288 seconde(s)