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Recommandation de la part de BIOPRAT à toute personne qui souhaite étudier l'écologie et la biologie
Anonyme
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  Posté : 12-08-2022 10:48

Mettez l'accent sur l'informatique et les mathématiques. L'écologie est l'un de ces domaines où vous utiliserez réellement des mathématiques supérieures. Vos camarades de classe en pré-médecine ne penseront jamais à ce qu'ils ont appris en calcul après avoir obtenu leur diplôme. Une fois à l'université, vous utiliserez des équations différentielles pour modéliser la dynamique des populations dans vos cours d'introduction.

L'écologie théorique est un domaine passionnant et très ouvert, où les mathématiques sont omniprésentes. Même si vous finissez par faire de la recherche plus appliquée, basée sur le travail de terrain, vous manquerez quelque chose si vous ne pouvez pas au moins suivre les mathématiques que vos collaborateurs utiliseront pour analyser les données que vous avez recueillies.

De même, l'écologie moderne travaille en permanence avec des ensembles de données de plus en plus grands et divers types de données atomiques sont intégrés à la recherche écologique. Vous devrez être suffisamment à l'aise avec les ordinateurs pour utiliser et dépanner les analyses de données effectuées avec des logiciels établis mais mal documentés.

Ces messages d'erreur que votre pipeline d'analyse de données a commencé à cracher après la dernière mise à jour du logiciel ? Vous devrez en trouver la cause et la corriger, parce que ce n'est pas dans le manuel et que l'équipe qui a créé le logiciel est composée d'un groupe d'autres scientifiques qui ont plus à faire que ce qu'ils peuvent raisonnablement gérer.

Vous devrez également être capable de faire de la programmation de base afin de pouvoir faire des choses comme programmer un script de ligne de commande pour copier une liste de fichiers à partir d'un énorme ensemble de données, extraire des données utilisables d'un texte bizarrement formaté ou stocker des données dans une base de données un peu plus complexe qu'une feuille de calcul Excel. (Mais là, je suis juste en train d'écrire la liste des choses à faire aujourd'hui).

Au minimum, je suggérerais de suivre un cours d'algèbre linéaire et d'équations différentielles et de compléter une séquence de cours de statistiques, ainsi que d'apprendre au moins un langage de programmation courant suffisamment bien pour pouvoir l'utiliser sur des projets simples. (R ou Python sont vos meilleurs paris à l'heure actuelle).

Restez en bonne santé et en bonne forme physique. Une grande partie de l'écologie est basée sur le travail de terrain ou sur des expériences de laboratoire physiquement exigeantes. Le fait d'être sur un navire de recherche ou lors d'une expédition sur le terrain est similaire, en termes d'exigences physiques et d'heures de travail par jour, au fait d'être résident en médecine, sauf que j'ai des collègues qui partent en expédition sur le terrain à 70 ans.

Bien qu'il existe encore des possibilités de travail plus sédentaire, surtout si vous êtes doué pour l'informatique (j'ai un emploi rémunéré !), vos sujets de recherche seront limités si vous ne pouvez pas accéder physiquement à vos sujets. Un sujet de rêve à étudier est les parasitomes des poissons marins, mais, entre autres choses, je ne suis pas physiquement capable de participer à une croisière sur un navire de recherche.

Soyez capable de marcher toute la journée, de ramasser et de déplacer des objets lourds, et de tolérer des positions inconfortables pendant de longues périodes.

Choisissez votre langue étrangère de manière stratégique. Votre université exige peut-être une langue étrangère pour l'obtention du diplôme. Si vous avez une idée des types de systèmes que vous souhaitez étudier, vous pouvez faciliter votre parcours en apprenant la langue la plus pertinente pour ce système.

Si vous vous intéressez aux forêts tropicales néotropicales, apprenez l'espagnol ou le portugais. Les forêts afrotropicales ? Pensez au français ? Les biomes désertiques ? L'espagnol ou l'arabe.

Tout travail impliquant des spécimens biologiques ou une collaboration avec des universitaires locaux impliquera probablement d'interminables négociations avec les autorités locales et des tas de paperasses. Pouvoir comprendre un peu la langue du gouvernement local pourrait être très utile, tout comme la possibilité de communiquer plus facilement avec les guides locaux. (Une grande partie du travail sur le terrain se fait dans des régions où la langue principale de la population locale n'est pas la même que la langue de son gouvernement, des langues dans lesquelles vous ne trouverez probablement pas de cours. Mais quand même).

Et surtout, faites des recherches et impliquez-vous dans votre département. Vos notes sont d'une importance minime, tant qu'elles sont passables. La chose qui montre le mieux aux conseillers potentiels des écoles supérieures que vous pouvez réussir dans la recherche est d'avoir déjà réussi dans la recherche.

Dès que vous pensez vouloir faire de l'écologie, commencez à chercher des possibilités de recherche. Votre université a probablement des programmes de recherche pour les étudiants de premier cycle ; utilisez-les. Vous pourrez peut-être trouver un emploi en alternance dans un laboratoire. Même un travail en dehors de l'écologie proprement dite vous permettra d'acquérir de l'expérience.

Votre département organisera des séminaires et peut-être des clubs de lecture. Assistez-y. Écoutez activement et lisez les articles à l'avance.

Au-delà du premier cycle universitaire, les sciences ne s'apprennent pas en lisant des manuels et en réalisant des expériences toutes faites dont les résultats sont connus. L'un des meilleurs moyens de vous préparer est d'apprendre à lire des articles de journaux, à comprendre les présentations des séminaires et à vous informer sur l'état actuel de votre domaine.



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