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Date : dimanche 24 avril 2016 @ 21:16:49 :: Sujet : News générales
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« On ne peut être à la fois juge et partie »
Le syndicat BIOPRAT s’indigne du recrutement de biologistes comme auditeurs de leurs confrères dans le cadre du contrôle de l’accréditation. Il rappelle que les biologistes sont des scientifiques et pas des juges, même si les candidats suivent une formation spéciale de quelques mois au COFRAC et qu’il ne s’agit pas pour autant de douter de leur valeur professionnelle ni morale.
Le syndicat BIOPRAT se demande comment il a été possible de laisser au COFRAC, association 1901 ayant une délégation de service public, le droit de contrôler une profession médicale. Il met en parallèle le statut des inspecteurs des pharmacies qui suivent un cursus de plusieurs années après le diplôme de pharmacien, les amenant un poste fonctionnarisé, qui sera souvent leur carrière unique, tandis que les auditeurs du COFRAC sont souvent de simples auto -entrepreneurs.
Même si le COFRAC se défendra en disant qu’on peut réfuter un auditeur, nous considérons que le contrôle une profession par cet organisme pose des problèmes extrêmement graves, sur:
- La pression abusive de ce dernier qui semble incapable de réaliser les difficultés humaines et financières de l’absurdité qu’il impose, confondant le monde industriel d’où il vient et le monde médical qu’il ignore, comme le prouve sa réaction dans le Quotidien Du Médecin à mon encontre.
- Les conflits frontaux lors d’un audit entre deux biologistes ne partageant pas la même vision professionnelle, dont l’un pourra imposer sa vision à l’autre.
- Des conflits d’intérêts lorsque l’auditeur pourra être proche d’un groupe marchand.
- Les 4 mois de formation qui ne peuvent pas permettre une appréciation objective d’une situation.
- Le devenir de la confraternité entre deux biologistes en situation de jugement.
- La dualité scandaleuse d’une réforme qui au travers du monopole du COFRAC, étrangle des biologistes au point de les obliger aller contrôler leur confrère de proximité, et qui de l’autre transforme très facilement une profession médicale en placement financier.
- Le fait que les jeunes biologistes et tous ceux qui ont vendu sous influence, faute de débouchés, n’auront plus d’autres espoirs que de travailler pour le COFRAC, augmentant la pression sur les biologistes.
Le syndicat BIOPRAT répond à ceux vantant au nom de la qualité leur engagement au COFRAC, qu’on peut développer la qualité sans mettre sa profession en vente ni provoquer des charrettes de licenciements. Il leur rappelle qu’avant la réforme existaient des associations bénévoles qui donnaient toutes satisfactions, et que la biologie médicale n’a jamais provoqué d’accident sanitaire grave.
Le syndicat BIOPRAT met ces problématiques en débat en publiant ce texte sur son site, rubrique les news, et en invitant tous les biologistes inscrits ou non, à y participer en cliquant sur la touche « commenter » à la fin du texte. Il invite tous les biologistes à lui transmettre les informations sur les contrôles et auditeurs du COFRAC et publie également un sondage situé sur la partie gauche du site « trouvez-vous normal ou scandaleux que votre confrère voisin juge votre capacité à exercer »
Patrick LEPREUX, président du syndicat BIOPRAT, qui n’auditera jamais un confrère. www.bioprat.com sbioprat@gmail.com
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