Réponse au groupe ACCOLAB, suite à sa mise au point

Date : jeudi 14 avril 2016 @ 12:07:04 :: Sujet : News générales

 

 

 

Réponse au groupe    ACCOLAB, suite à sa mise au point

 

 

 

Le groupe ACCOLAB, après avoir été détenu pendant des années par le fond d’investissement ALLEGRO situé aux iles Caïmans, a été revendu récemment par ce dernier à  des biologistes adossés à des investisseurs présentés comme plus sûrs, ce dont nous prenons acte.

Nous avons voulu par notre dernier communiqué prouver la véritable intention d’une réforme, qui permet à un groupe financier situé dans un paradis fiscal, de contrôler  un pan entier d’une profession de santé.On avait brandi une réforme au nom de l'amélioration de la qualité d'une profession,son but réel apparait ici en plein jour : c'est celui de " faire de l'argent".

Le groupe communiste de l’Assemblée nationale s’était ému avant nous de cette situation, comme le prouve ses déclarations accessibles sur internet, et notre site rubrique les news.

Et qu'en est-il des autres groupes financiers qui rachètent allégrement toute la profession ? Compte tenu de  l'actualité, et de ce que nous avons mis en lumière, nous demandons au ministre du Budget un contrôle de ces groupes.

N’est-il pas légitime face à la vénalité et le laxisme financier d’une telle loi, de demander au Ministre d’enquêter sur eux, surtout quand on voit en même temps les exigences  absurdes  imposées  par l’accréditation, tout ça finalement pour obliger à vendre?

Nous ne voulons nullement attaquer ACCOLAB, mais nous voulons prouver  que  la réforme  de la biologie  permet à un groupe off shore, à un moment donné, en toute légalité, d’acquérir en totalité un groupe de laboratoires.

Et pendant que les affaires ont lieu,  des normes absurdes et un organisme privé, le COFRAC,  sont utilisés comme rabatteurs  pour obliger les  biologistes désemparés à vendre, et  permettre à ces groupes de constituer rapidement un "patrimoine"... qu’ils revendront ensuite, comme pour ACCOLAB.

Car voici un autre mal, celui   d’une réforme qui transforme  une profession de santé en un vaste espace marchand où de nombreux laboratoires passent tous les 2 à 3 ans, de mains en mains en fonction des opportunités économiques ou des soucis de transparence. Demain, à qui le tour ?

On ne peut s’interroger sur ces opérations répétées, et leurs conséquences au sein d’une profession de santé, son éthique, l’emploi et l’ambiance de travail, et surtout l’indispensable attention au patient qui pour s’exercer a besoin de  la stabilité d’entreprise. 

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