La réforme des labos d'analyses c'est pour LABCO (le FIGARO)

Date : jeudi 09 avril 2015 @ 22:40:47 :: Sujet : News générales

 

 

C'est scandaleux, mais n'est-ce pas étonnant quand on sait que cette réforme est initiée par jérome CAHUZAC, que sa fille travaille au ministère de la Santé  et veille à l'application   de la réforme de papa  et que son mari,gendre de papa,  travaille pour...LABCO...

 

Labco lèvera 320 millions en Bourse

 

cliquez ici pour lire l'article en ligne

La réduction de sa dette permettra à Labco de poursuivre les rachats de laboratoires. Crédit Photo : Dr

Avec cette introduction en Bourse, le groupe de biologie médicale, dirigé par Philippe Charrier, entend avant tout réduire son endettement.

En s’introduisant en Bourse, le groupe de laboratoires de biologie médicale Labco a un double objectif. Il permettra à ses actionnaires financiers, 3i (17,2 % du capital), CIC (6,6 %), Vikings (6,2 %), TCR (4,81 %) et Ixen (3,2 %) d’alléger, comme certains en avaient manifesté le souhait il y a déjà deux ans, leur participation dans Labco. Mais aucune décision n’a été prise pour l’instant «sur la part des actions qui pourraient être cédées lors de l’introduction», prévue d’ici à la fin du mois de juin, a toutefois précisé mercredi le directeur général de Labco, Philippe Charrier.

Restructurer son bilan

Simultanément, la cotation permettra au champion européen de la biologie médicale de restructurer son bilan. Labco lèvera 320 millions d’euros qui seront «entièrement» affectés au remboursement de sa dette, qui s’élevait à plus de 600 millions d’euros fin décembre, pour un chiffre d’affaires de 650 millions. De cette façon, Labco ramènera le poids de sa dette à 3,25 fois l’Ebitda (excédent brut d’exploitation) contre près de cinq fois aujourd’hui et le coût des intérêts financiers, de l’ordre de 60 millions d’euros, baissera «de façon significative», détaille Philippe Charrier. L’entreprise pourra alors continuer d’investir dans des équipements plus modernes et de nouveaux tests.

En Espagne, il a déjà lancé l’agrandissement du site de Barcelone, qui dessert notamment l’Amérique latine pour des tests sophistiqués. Le nouveau laboratoire deviendra bientôt capable de réaliser 100.000 tests par jour. Un chiffre sans comparaison avec la capacité moyenne d’un laboratoire français, de l’ordre de 600 tests par jour.

Labco a, par ailleurs, pris la majorité du laboratoire lyonnais Alpigène, afin de se spécialiser en France, comme il l’a déjà fait, ailleurs en Europe, sur le marché en forte croissance, de la biologie génétique.

Devenir numéro un en Europe

Labco, dont la croissance est largement due aux 160 acquisitions de laboratoires de biologie médicale réalisées depuis sa création en 2003, ne s’arrêtera pas là. D’ici à fin 2017, 275 millions d’euros seront consacrés à de nouveaux achats, a annoncé mercredi son directeur général. Société holding, qui détient en France des laboratoires via des sociétés d’exercice libéral (SEL), Labco est détenu à hauteur de 53 % par des biologistes travaillant dans son réseau de 160 laboratoires et 1000 centres de prélèvements. Il réalise 150 millions de tests par an en biologie médicale, en anatomo-pathologie et en imagerie médicale, dont 40 % en France. Mais Philippe Charrier vise plus loin. Déjà numéro deux dans l’hexagone (derrière Cerba) et en Italie, numéro un en Espagne, et numéro trois en Grande-Bretagne, où il sous-traite les tests de plusieurs hôpitaux publics, Labco lorgne la première place en Europe et la quatrième marche sur le podium mondial.








Cet article provient de bioprat

L'URL pour cet article est : http://www.bioprat.com/article.php?sid=589