Nouvelle baisse de la nomenclature: le prix à payer à 20 ans de passivité et de manque de communication| Auteur: adminUne mobilisation tardive n'a pas pu enrayer une nouvelle baisse. 20 ans de passivité, d'abscence de réactions aux attaques des journaux sur les revenus des biologistes,d'auto-flagellation permanente,de discours gnangnan soumis et fataliste, voila le résultat. Nous avons depuis 3 ans manifesté 4 fois contre les baisses de tarifs et la réforme: nous avons communiqué énormément et créé 5 sites internet pour expliquer la réalité de notre métier et justifier notre situation. Nous avons fait une pétition qui "tourne" encore à ce jour et avec 550 000 signatures sur "www.touchepasamonlabo.com" A chaque fois, nous avons pu constater avec effarement combien les journalistes ne connaissaient rien de notre profession, et que très peu de choses avaient été faites par les syndicats en place pour faire comprendre notre métier. A chaque manifestation, bien peu nous ont suivis,personne ne bronchait et beaucoup nous ont tancé sur un ton méprisant, alors que le danger nous fonçait dessus... Je tiens à rappeler que j'ai été le premier à avoir obtenu un droit de réponse aux articles sur nos revenus, c'était il y a 4 ans (journal Capital mars 2009), aucun syndicat ne l'avait fait avant. Vous pouvez consulter la copie de l'article ci-dessous . Pourquoi aura-t-il fallu que ce soit moi ( à l'époque je n'avais aucune fonction syndicale) pour qu' enfin un embryon une réponse soit publié ? Je ne dis pas que les syndicats n'ont rien fait pour autant, mais certainement pas assez compte tenu de la gravité des attaques et des moyens importants de riposte dont ils disposaient pour contre-attaquer . Dans les années 90, il y avait eu aussi des baisses et j'avais demandé à un syndicaliste( Mr Jean BEGUE) pourquoi la profession ne réagissait pas au travers de son syndicat, il m'avait répondu: "c'est la loi du marché". Je dois dire que j'ai été complètement éffaré, quand j'ai lu sa réponse, et c'est là que je me suis dit deux choses: La première, c'est qu'un jour je devrais faire moi même faire un syndicat . La seconde, c'est que nous allions payer très cher cette attitude et ce manque de prise de conscience du danger. P LEPREUX
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